Accessoires Photo & Gestion des Couleurs
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ABERRATION CHROMATIQUE
L’aberration chromatique est liée à la nature dispersive du verre : les rayons lumineux sont déviés différemment selon leur couleur. L’aberration chromatique se traduit alors par des irisations colorées le long des contours dans une image. Elle se corrige avec des verres à faible dispersion.
ACCENTUATION
Le réglage d’accentuation(aussi appelé netteté) est un filtre logiciel augmentant le micro contraste entre les pixels de l’image de façon à ce qu’elle soit visiblement plus nette. Mais attention, une accentuation trop prononcée dégrade les images et les risques d’apparition de franges blanches le long des contours du sujet sont grands si ce réglage n’est pas maîtrisé. Notez aussi qu’une accentuation de netteté ne permet pas d’obtenir des très bons résultats avec un objectif de mauvaise qualité.
ALIASING DE SORTIE
Effet de « marches d’escalier » présent sur les images dont la résolution est trop faible ou sur les images qui ont été redimensionnées.
ASPHERIQUE
Les lentilles classiques (dont les surfaces sont des portions de sphères) ont un gros défaut; les rayons passant par leur centre et ceux passant par leur périphérie ne convergent pas en un même point: c’est l’aberration sphérique. On corrige ce défaut en couplant plusieurs lentilles aux défauts inverses mais il est plus judicieux de créer des lentilles asphériques. La réalisation de tels éléments est très complexe et plusieurs systèmes existent: polissage (manuel sur le Leica Noctilux 50mm f:1,2 de 1966!) ou mécanique, moulage sous pression, usinage à la machine outil à commande numérique… Dans beaucoup d’objectifs asphériques modernes, on se contente de coller une surface asphérique réalisée en résine sur une lentille ce qui est, reconnaissons-le, moins noble. Les lentilles asphériques permettent également de limiter la distorsion.
APO
Pour corriger l’aberration chromatique, on a historiquement créé des objectifs achromatiques qui faisaient converger les rayons jaunes et bleus en un même point. Le jaune correspond au maximum de sensibilité de l’œil humain (c’est donc sur ces radiations qu’on fait le point sur le dépoli) et le bleu au maximum de sensibilité des films noir et blanc. Les objectifs achromatiques permettaient donc une netteté parfaite avec un film noir et blanc. Avec l’arrivée de la couleur et des longues focales, on a dû créer des objectifs apochromatiques qui corrigent, eux, l’aberration chromatique pour trois couleurs. Pour cela, on utilise des verres spéciaux à faible dispersion.
ATTRIBUTION D’UN PROFIL
L’attribution d’un profil colorimétrique à une image permet au logiciel de retouche d’en interpréter les couleurs. Les données numériques qui définissent les couleurs de l’image ne sont pas modifiées, c’est l’apparence de l’image à l’écran qui l’est. Voir aussi : Conversion d’une image.
AZURANTS OPTIQUES
Substances incorporées dans les papiers qui absorbent des rayons UV et réfléchissent du bleu. Ils procurent une plus grande blancheur au papier. La lumière les dégrade: leur action diminue avec le temps et le papier perd de son éclat.
B ~ Abc ~
BALANCE DES BLANCS
L’œil et le cerveau ont une remarquable faculté d’adaptation et d’interprétation. Ainsi, ils «voient» la lumière comme étant blanche, ce qui n’est pas souvent le cas en réalité.
Chaque source de lumière a sa propre température de couleur (TC) qui lui donne une teinte plus ou moins chaude et plus ou moins prononcée. Cette température s’exprime en degrés Kelvin : par exemple une lumière solaire équilibrée a une température de couleur de 5 500 K environ. En deçà de cette valeur, plus la température est basse, plus la lumière est teintée de rouge et de jaune : on la dit «chaude» (la température de couleur d’un éclairage au tungstène notamment se situe vers 3 200 K).
Inversement, plus cette température est élevée, plus la lumière est teintée de bleu-vert. Elle est alors dite «froide», comme pour un ciel couvert ou une zone d’ombre où la température de couleur atteint facilement 8000 K. On sait aussi que la température de couleur de la lumière solaire varie avec l’heure et selon que le ciel est couvert ou non.
Les photographes qui travaillent en argentique sont déjà sensibilisés à ce problème de température de couleur, car le film (en particulier diapo) n’a pas la faculté d’adaptation de l’œil : il restitue les «vraies» couleurs du sujet et de la lumière. Sans correction, des images réalisées avec une lumière artificielle (tungstène, tubes fluo, lampe à quartz, etc.) présentent une dominante colorée.
En argentique, on utilise des filtres qui annulent la dominante colorée en appliquant une dominante inverse. En numérique, c’est le réglage de balance des blancs qui assure cette fonction : son principe est bien différent, mais plus souple, et il offre davantage de perfectionnements que les filtres colorés utilisés en argentique.
En prise de vue JPEG, la balance des blancs est déterminée par le réglage choisi dans l’interface de l’appareil. Quand vous prenez vos photos en format RAW en revanche, l’appareil ne fait que «taguer» le réglage utilisé lors de la prise de vue. Il servira comme affichage par défaut lors de l’ouverture du fichier, mais la correction ne sera réellement appliquée qu’au moment de sa conversion.
Sur de nombreux appareils numériques, le réglage de la balance des blancs est accessible par le bouton dédié (WB pour White Balance, Balance des blancs en anglais) qui offre un accès rapide au choix des différentes options situées dans le menu Prise de vue. En post traitement, il est facile de corriger une mauvaise balance des blancs avec une charte de gris (True Color Cards par exemple). A condition de s’en être servie lors de la prise de vue.
LA BASCULE
La bascule colorée est une variante de la dominante encore plus difficile à corriger. Il s’agit, dans une même image, d’une dominante spécifique dans les ombres opposé à une dominante complémentaire dans les hautes lumières. Par exemple, une image avec une dominante rouge dans les ombres accompagnée d’une dominante verte dans les hautes lumières.
BLANCHEUR (papier)
La blancheur du papier dépend de son traitement. Les papiers à base de cellulose (pâte à bois), sont blanchis. Le blanchiment au chlore, polluant, est de plus en plus remplacé par l’usage de peroxyde d’hydrogène ou de sulfites. Les papiers pur chiffon (à base de coton) conservent leur teinte naturelle blanc cassé ou gagnent en blancheur grâce à l’ajout d’azurants optiques.
BLOOMING
« éblouissement » des cellules du capteur en cas de forte luminosité.
BRACKETING
Série de prises de vue présentant une variation entre les différentes images (le plus souvent sur l’exposition, sur une séquence de 2 à 9 selon les appareils). Le bracketing permet d’encadrer par une vue plus claire et une plus dense, l’exposition présumée juste par la cellule. On peut aussi l’utiliser en cas de fort contraste pour augmenter la dynamique du capteur. Il suffit ensuite de fusionner les images et en ne conservant de chacune que la partie correctement exposée pour obtenir un montage présentant de l’information à la fois dans les ombres et les hautes lumières. Le bracketing a aussi été adapté au réglage de balance des blancs où l’image présumée neutre est accompagnée d’une version plus chaude et d’une plus froide.
BRONZING
Certains papiers, notamment les papiers brillants employés avec des encres à pigments, montrent une différence de brillance entre les parties qui ont reçu beaucoup d’encre (zones foncées) et celles qui sont peu ou pas encrées (zones claires). Les parties sombres fortement encrées peuvent prendre un aspect qui rappelle le bronze quand le tirage est observé sous un angle qui crée des reflets. D’où le terme « bronzing », qu’on utilise aussi pour décrire plus généralement les différences de brillance d’un tirage.
BRUIT
Information parasite qui accompagne le signal électrique émis par le capteur. Aux sensibilités les plus basses, il est le plus souvent négligeable, mais se trouve amplifié jusqu’à être gênant quand on pousse la sensibilité du capteur (au-delà de 400 ISO en général). Il se traduit sur les images par un « moutonnement » coloré (bruit chromatique) ou non (bruit monochromatique), un peu comme le grain d’une image argentique. S’il permet de donner une certaine « structure » voire une « matière » à la photo (notamment en noir et blanc où l’effet est assez plaisant), le bruit est souvent considéré comme un défaut. Il est cependant difficile à corriger et si les options intégrées aux boîtiers peuvent le réduire, ce traitement a souvent des conséquences sur la netteté de l’image et la restitution des plus fins détails. Notez que le bruit dans l’image est particulièrement amplifié par la chaleur, l’utilisation de sensibilités élevées et de longs temps de pose. Sa structure est aussi différente selon la nature du capteur et le traitement utilisé. Il est par exemple assez « géométrique » chez Canon et se rapproche plus du grain argentique chez Nikon.
C ~ Abc ~
CALIBRAGE CALIBRATION
En français, calibrage ; en anglais calibration. Mot issu du français « calibre ». Réglage d’un périphérique (écran, scanner, imprimante, etc.), pour qu’il fonctionne conformément à des paramètres choisis par l’utilisateur. Ce terme fait donc référence à la phase de réglage préliminaire d’un périphérique avant la création d’un profil ICC. Cependant en gestion des couleurs, il est convenu que « calibrer » ou « calibrage » désignent l’ensemble du processus conduisant à la construction d’un profil ICC.
CARACTéRISATION
Opération qui sert à définir les caractéristiques colorimétriques qu’un périphérique calibré est capable de restituer (appareil photo, écran, imprimante, scanner, etc.). Le résultat de ce processus est la création d’un profil ICC.
CANAUX RVB
Voir RVB.
CHAÎNE GRAPHIQUE
Pour un photographe, la chaîne graphique est l’ensemble des éléments intervenant dans le traitement d’une image numérique, de leur acquisition à leur sortie. Pour un photographe amateur et/ou expert, cette chaîne se compose souvent d’un ensemble micro ordinateur, scaner, appareil photo et imprimante.
CHARTE ICC
La charte ICC est un ensemble de patch colorés. Cet ensemble est imprimé sur un support papier pour être ensuite mesuré et comparé à une charte de référence. Cette mesure donne alors lieu à une compensation du rendu des couleurs enregistrée sous la forme d’un profil ICC.
CMJN
Abréviation de cyan, magenta, jaune et noir, CMYK pour les anglophones (cyan, magenta, yellow, black). L’espace CMJN domine aujourd’hui le monde de l’imprimerie. Bien que les imprimantes grand public et semi professionnelle utilise des encres CMJN, il n’en demeure pas moins qu’elles n’utilisent que le codage RVB pour imprimer.
COALESCENCE
Défaut d’impression où les zones d’ombre de l’image ont un aspect granuleux alors que le reste du tirage est correct. On évite ce problème en sélectionnant la bonne qualité de papier et une résolution élevée dans le pilote de l’imprimante.
COLORIMÈTRE
Un colorimètre est un outil qui analyse les échantillons de couleurs afin de donner une mesure objective d’une couleur donnée. Les colorimètres sont utilisés pour déterminer la bonne reproduction des couleurs dans les moniteurs vidéo ou pour la calibration des couleurs dans les impressions photographiques.
COLORIMéTRIE RELATIVE & PERCEPTIVE
Voir mode de rendu.
CONSERVATION
La stabilité des tirages jet d’encre dépend de plusieurs facteurs: la composition des encres (à pigments ou à colorants), le type de support (poreux ou polymère dilatable), les conditions de conservation (lumière, chaleur, humidité, qualité de l’air, ozone). Les causes de dégradation des tirages jet d’encre sont: une lumière excessive, une chaleur élevée, une forte humidité et un taux d’ozone marqué (notamment pour les papiers poreux combinés à des encres à colorant). La présentation sous verre accroît la conservation. Les encres à pigments offrent une meilleure résistance à l’ozone et à la lumière.
CONTRASTE
Voir papier couché.
CONVERSION D’UNE IMAGE
Lors de la conversion d’une image dans un profil colorimétrique modifie les données numériques de couleurs. Mais l’apparence de l’image à l’écran ne change pas. Voir aussi : Attribution d’un profil.
CORRESPONDANCE
La correspondance des couleurs est le fait de garantir (tout au long du cheminement des images numériques dans la chaîne graphique) des couleurs aussi fidèles et prévisibles que possible aux originales.
COULEUR DU SUPPORT
Les papiers brillants, perlés/satinés sont généralement des papiers RC, dont le support est blanc. Les papiers beaux-arts possèdent une teinte blanc cassé plus ou moins prononcée, conditionnée par son mode de blanchiment et/ou la présence d’azurants optiques.
CRT
Un écran à tube cathodique est un tube sous vide où l’on place un dispositif d’extraction et d’accélération d’électrons. Le dispositif est constitué d’un filament chauffé, de cathodes et d’ anodes en forme de lentilles trouées qui soumises à une différence de potentiel (tension) créent un champ électrique accélérant les électrons. Ces derniers viennent frapper un des bords plats, l’écran, sur lequel on a déposé une couche fluorescente réagissant au choc des électrons en créant un point lumineux.
D ~ Abc ~
DéFINITION
La définition correspond au nombre de pixels dans la longueur multiplié par le nombre de pixels dans la largeur. Un Nikon D80 par exemple propose une définition maximale de 3 872×2 592 pixels et cette donnée détermine en grande partie les possibilités d’agrandissement de l’image. Notez que par abus de langage, on parle aussi d’une définition de 10 millions de pixels. En pratique, la définition des capteurs est un argument marketing fort, mais sachez que si vous ne comptez pas dépasser le A4,6 millions de pixels sont amplement suffisants.
(216×356 mm) et A3+(329×423 mm).
DELTA E
Le delta E, dE ou encore ∆E est défini comme une mesure de différence entre deux couleurs. Voici la formule établie en 1976 par la CIE où : L1,a1,b1 sont les coordonnées dans l’espace colorimétrique CIE Lab de la première couleur à comparer et L2,a2,b2 celles de la seconde. On reconnaît la formule de la distance euclidienne. Le delta E correspond à la distance entre deux couleurs placées dans cet espace de couleur.
L’espace CIE L* a* b* étant presque perceptuellement uniforme, des couleurs à égale distance dans l’espace Lab (donc ayant un même delta E) devraient être perçues par l’œil humain comme ayant la même différence de couleur. En quelque sorte, le DeltaE est une mesure de la différence entre chaque couleur demandée et celle restituée, pondérée par la sensibilité de l´œil humain.
Il existe aujourd’hui d’autres formules plus avancées pour calculer ce delta E (CIE 1976, CIE 1994, CIE 2000, CMC). Ces nouvelles formules introduisent des coefficients pour ajuster le résultat en fonction de la teinte ou du domaine d’application (arts graphique, textile, industrie automobile).
Voici la règle de lecture de ce graph : Delta E > 3 : la couleur demandée diffère de celle affichée. 1 < Delta E < 2 : le rendu des couleurs est fidèle. Delta E < 1 : c’est parfait. Dans cet exemple, il y a un écart dans le bleu, pas si gênant à l´usage. Pour le reste, c´est parfait !
DIAPHRAGME
Le diaphragme (ou diaph) est un « iris » pouvant se refermer en laissant en son centre un trou plus ou moins grand. L’image de ce trou, vu à travers les lentilles avants de l’objectif, est appelée « pupille d’entrée ». L’ouverture de diaphragme (notée f:) est égale à la focale de l’objectif divisée par le diamètre de cette pupille d’entrée. Le diaphragme a trois fonctions. Il sert tout d’abord à contrôler la quantité de lumière atteignant la surface sensible (un « cran » du diaphragme fait varier la quantité de lumière entrant dans l’appareil d’un facteur 2). Il permet également de doser la profondeur de champ: plus l’ouverture est importante, plus la zone de netteté est étendue. Enfin, il permet de limiter les aberrations (sauf la diffraction!).
DIMENSIONS DES PAPIERS
Les papiers jet d’encre en feuilles sont vendus en formats normalisés. Normalisation établie à partir du format AO qui mesure 1 m.
Gradation des tons entre les ombres, les valeurs moyennes et les hautes lumières. Un fort contraste fait rapidement passer du noir au blanc; un contraste doux restitue une gradation plus nuancée.
COUCHAGE 2 et dont tous les autres formats découlent. Le AO est deux fois plus grand que le A1, lui-même deux fois plus grand que le A2, etc. Le rapport hauteur/largeur des formats normalisés est V2. Les plus courants, A3 (297×420 mm) et A4 (210×297 mm), ont des versions plus grandes, non normalisées: A4+ (216×356 mm) et A3+(329×423 mm).
DISTORSION
La distorsion est une aberration géométrique qui exprime la courbure que prennent les lignes droites lorsqu’on s’éloigne de l’axe optique. Si la flèche de cette courbe est dirigée vers le centre de l’image, la distorsion est dite en « coussinet » ; dans le cas contraire elle est en « barillet ». Les objectifs parfaitement symétriques (comme ceux destinés aux chambres grand format, avec une formule optique rigoureusement identique de part et d’autre du diaphragme) possèdent une distorsion nulle. Les optiques pour appareils télémétriques ont souvent des formules quasi-symétriques, ce qui limite leur distorsion… mais en contrepartie, ils possèdent souvent un vignetage important. La distorsion s’exprime en pourcentage: nous donnons dans nos tests la valeur définie par la norme AFNOR.
DMAX
Le noir maximum qu’est capable de donner un couple encre/papier.
DMIN
La densité la plus faible visible sur un tirage.
DOMINANTE
La dominante colorée représente la difficulté d’obtenir un tirage parfaitement neutre lors d’une impression jet d’encre d’une image en noir et blanc. Celle-ci affecte la totalité e l’image, les hautes comme les basses lumières. Elle est assez difficile à corriger. Il peut s’agir d’une dominante rouge (chaude) ou bleue (froide).
DOUBLE FACE
Un papier double face peut être imprimé sur ses deux côtés grâce à un double couchage (mat/mat ou brillant/mat).
DPI
Voir points par pouce.
E ~ Abc ~
éCHANTILLONAGE
Elle correspond au nombre de bits sur lesquels sont codées les informations de chaque composante colorée (rouge, vert ou bleu) de chaque pixel. Plus elle est grande et plus on aura de niveaux de nuances entre le blanc et le noir. En Jpeg, elle est de 8 (2 puissance 8 = 256 niveaux), soit à peine plus que ce que l’œil peut en discerner, il a donc l’impression de tons continus, mais la retouche des fichiers est difficile du fait du peu d’information disponible. En Raw, elle est en général de 12 bits (4096 nuances) voire 14 ou 16 bits. La dynamique de l’image est aussi (en partie) liée à la profondeur de couleur.
ENCRES À COLORANTS
Les colorants sont des molécules très fines, d’origine naturelle ou synthétique. Dissoutes dans une solution aqueuse, elles forment de l’encre. Leur gamme de couleur est plus large que celle des encres à pigments, mais leur stabilité est moins grande. Cela dit les encres à colorants Vivera HP, combinées aux papiers HP Premium Plus, offrent un niveau de conservation comparable aux meilleures encres à pigments. Les encres à colorants évitent le phénomène de « bronzing ».
ENCRES À PIGMENTS
Les pigments, contrairement aux colorants, sont des particules insolubles et plus grosses. On les disperse dans une solution après les avoir encapsulées de résine pour faciliter leur application sur le papier et les protéger de la pollution atmosphérique. Les pigments offrent une meilleure stabilité à la lumière et à l’ozone. Contrairement aux colorants, leur couleur après impression est rapidement stable, ce qui facilite la création des profils d’imprimante. Leur gamme de couleur est cependant moins large que celle des colorants et génère du « bronzing » sur les papiers brillants.
éPAISSEUR
L’épaisseur du papier dépend de son grammage et de sa densité. Les papiers de fort grammage sont généralement les plus épais.
EPREUVAGE/SOFT PROOF
Photoshop est capable de simuler à l’écran l’apparence que le document aura une fois imprimé, sans pour autant modifier les données de l’image.
Le principe de cette fonction est simple : Photoshop va virtuellement appliquer à l’image affichée le profil de sortie prévu pour votre couple papier/imprimante (Format d’épreuve personnalisé). On parle alors d’épreuvage écran. Cela permet de ne pas avoir à transformer le profil contenu dans l’image s’il est différent de celui du couple papier/imprimante.
Concrètement, le format d’épreuve personnalisé vous permet de faire rapidement appel à votre profil de sortie en vue d’un épreuvage écran. Bien entendu, il faudra bien choisir quel mode de rendu utiliser (avec l’aide de la case aperçu).
Concernant les fonctions » Conserver RVB, Simuler blanc papier et noir cassé », laissez-les décochées. Elles sont surtout utilisées dans des procédés pré-presse offset.
Important : cette fonction est efficace, mais ne l’est à 100% qu’avec des écrans estampillés « Pros » (LaCie, Eizo …). C’est à dire des dalles très stables en colorimétrie et surtout à large gamut (qui couvrent au moins Adobe RGB 98). Elle peu donc donner de bonnes indications de ce que sera l’image une fois imprimée, mais en aucun cas fournir un aperçu fiable sur des écrans mal calibrés ou non destinés aux métiers de l’image.
ESPACE COLORIMéTRIQUE
On parle aussi de « gamut » de couleurs. C’est la gamme de couleurs qu’un système de représentation ou d’acquisition des couleurs peut restituer. Adobe RGB et sRGB sont des espaces de couleurs, de même que ceux décrits par des profils ICC d’appareils photos, d’écrans ou d’imprimantes (voir également le Gamut).
ESPACE L.A.B.
Voir L.A.B.
éTALONNAGE
Voir calibrage.
EXIF
L’ Exchangeable Image File Format ou Exif est une spécification de format de fichier pour les images utilisé par les appareils photographiques numériques. Il a été établi par le Japan Electronic Industry Development Association (JEIDA). Cette spécification repose sur des formats existants tels que JPEG, TIFF version 6.0 et RIFF format de fichier audio WAVE, en y ajoutant des balises de métadonnées. L’Exif n’est pas supporté avec les formats JPEG 2000 ou PNG.
La version 2.1 des spécifications date du 12 juin 1998 et la version 2.2 a été publiée en avril 2002. Les balises de métadonnées définies dans le format Exif standard couvrent un large éventail de données, dont : la date et de l’heure de la prise de vue, les réglages de l’appareil, des informations géographiques provenant d’un éventuel système GPS et le cas échéant, la description et l’information des droits d’auteur.
Un peu comme un fichier MP3 contient en plus de la musique des informations sur le titre, l’auteur, l’album etc. une photo numérique contient des infos sur les paramètres de prise de vue. La majorité des données EXIF (date, heure, vitesse d’obturation, ouverture de diaph, objectif utilisé, focale, mode d’exposition, type de mesure de la lumière, etc.) sont identifiables par les logiciels photo et peuvent avoir une grande valeur pédagogique pour analyser ses images et ses éventuelles erreurs. D’autres ne sont utiles qu’aux logiciels qui vont pouvoir adapter certaines corrections automatiques. C’est notamment le cas de DxO Optics Pro qui va chercher l’Info de sensibilité pour corriger le bruit, l’objectif utilisé, sa focale, son ouverture et la distance de mise au point pour corriger la géométrie de l’image, les aberrations chromatiques et harmoniser le piqué entre le centre et les bords. Notez aussi que si la majorité des EXIF sont universels, certains champs sont « codés » par les constructeurs et ne sont donc exploitables que par les logiciels propriétaires. C’est le cas de Nikon avec les réglages d’Optimisation des images ou de Canon avec les Styles d’image ou la distance de mise au point.
La balise EXIF contient également le nom de l’espace colorimétrique lors de la prise de vue. Or cette balise étant » indélébile », cette information devient erronée lorsque, sous Photoshp par exemple, vous modifiez le profil de votre image. Pour éviter tout risque de conflit entre les infos contenues dans la balise et les infos de couleurs contenues dans le profil ICC d’une image, nous vous conseillons très vivement de désactiver la lecture des données EXIF dans votre logiciel de retouche.
F ~ Abc ~
FINE ART
Beaux-arts en anglais. Les anglophones utilisent facilement l’expression « Fine art photography » ou « Fine art print ». En France les expressions correspondantes « photographie d’art » ou « tirage d’art » sonnent pompeux.
FOCALE
Distance (en millimètres) entre le centre optique de l’objectif et le point où convergent les rayons provenant d’un objet situé à l’infini. En pratique, on assimile souvent la focale d’un objectif à son angle de champ. Une focale « standard » est approximativement égale à la diagonale du format de la surface sensible qui lui est couplée: 28 mm pour les reflex APS-C, 45 mm pour les 24×36, 80 mm pour le 6×6,300 mm pour les chambres 8×10″… Avec une focale standard, l’angle de champ diagonal est approximativement égal à 45°.
G ~ Abc ~
GAMMA
La caractéristique gamma est une relation suivant une loi de puissance approchant la relation liant la luminance d’un système et la brillance perçue réellement de l’image. Cliquez ici pour plus d’informations sur le gamma.
GAMUT
Le gamut est un ensemble complet de couleurs qui représente précisément l’étendue de l’espace de couleur qu’un certain type de matériel permet de reproduire (un écran, une imprimante).
Ainsi, chaque périphérique dispose de son propre gamut, d’un nombre déterminé de couleurs qu’il est capable d’imprimer. Le gamut d’un moniteur est différent du gamut d’une imprimante, ce qui explique qu’il y ait des différences entre une image affichée et la même image imprimée.
L’étalonnage et l’utilisation de profils ICC permettent cependant de faire coïncider le gamut de l’écran à celui de l’imprimante. Ces méthodes consistent à limiter le gamut utilisé à l’intersection entre le gamut de l’imprimante et celui de l’écran, évitant ainsi d’avoir à l’écran des couleurs qui ne pourront être imprimées sur l’imprimante configurée dans le profil. Les couleurs dites « non imprimables » sont converties à la couleur la plus proche imprimable (voir modes de rendu perceptif, relatif).
À noter qu’aujourd’hui les gamuts de certains systèmes d’impressions sont plus élevés que ceux de certains écran CRT ou LCD. La plupart des écrans actuels affichent au moins un espace couleur équivalent à l’espace sRGB. Certains écran pro arrivent à afficher toutes les couleurs de l’espace Adobe98 (Lacie, Eizo).
Les meilleures imprimantes utilisent plusieurs couleurs de base pour recomposer l’image initiale. Six couleurs, voire plus, sont utilisées sur ces imprimantes. Les couleurs supplémentaires sont généralement des nuances désaturées vers le blanc des couleurs primaires soustractives. Par exemple, en plus des 4 couleurs cyan, magenta, jaune et noir, pour 6 couleurs on ajoute un cyan clair et un magenta clair, pour 7 couleurs on ajoute un gris, etc. Cela permet d’étendre le gamut.
GESTION DES COULEURS
Processus qui utilise la création de profils ICC pour traduire les couleurs d’un espace colorimétrique vers un autre. En convertissant par exemple les couleurs que peut enregistrer un appareil photo numérique vers celles que peut restituer une imprimante jet d’encre, tout en les visualisant sur un écran.
GRAMMAGE
Le grammage est l’unité de mesure du poids du papier par rapport à sa surface. Il est exprimé en gramme par mètre carré.
I ~ Abc ~
INTERPOLATION
Moyen artificiel d’augmenter la définition d’une image qui consiste à rajouter des pixel à l’image en se basant sur la couleur, la luminosité et le contraste des pixels environnants. Cette méthode ne permet pas d’ajouter des détails qui n’ont pas été captés lors de la prise de vue.
I.R.C.
Indice de rendu de la couleur. Certaines lampes telles les fluorescentes peuvent avoir différentes températures de couleur selon l’ambiance lumineuse recherchée. On trouve donc sur ces lampes des indications regroupant à la fois l’indice de rendu des couleurs et de la température de couleur. Par exemple la majorité des lampes fluo compactes vendues au grand public ont le code 827. Le chiffre 8 indique un IRC entre 80 et 90 et le chiffre 27 désigne la température de couleur à 2700 K. Ces lampes ont donc un rendu de couleur correct et une température de couleur proche de celle des lampes à incandescence.
Les lampes marquées 9xx (930, 940, 950 et 965) désignent également des lampes à 3000, 4000, 5000 ou 6500K, mais avec un IRC supérieur à 90%. Elles ont un rendu de couleur supérieur, utilisable pour des travaux de précision (prothétique dentaire, imprimerie, textile, muséographie, photographie, tables lumineuses) sans risque de métamérisme.
ISO
International Standard Organisation. Norme permettant de chiffrer la sensibilité à la lumière d’une pellicule ou d’un capteur.
J ~ Abc ~
JET D’ENCRE
Une surpression est créée dans un réservoir d’encre et entraîne l’éjection d’une goutte d’encre. Cette surpression peut-être créée thermiquement ou mécaniquement (à l’aide d’un cristal piezo-électrique).
Cette goutte peut être créée continuellement puis guidée sur le média à imprimer ou dans un réceptacle pour la recycler dans le cas du Continous Ink Jet ou CIJ. Ce procédé permet des vitesses importantes d’impression mais à une moindre qualité.
Dans le cas du Drop On Demand (DOD) (goutte à la demande), cette goutte est générée uniquement si elle est désirée sur le média. La vitesse d’impression est moindre mais la qualité est meilleure.
L ~ Abc ~
LINéARISATION
Réglage de la quantité d’encre utilisée pour imprimer une image. Sur une imprimante jet d’encre RVB, la linéarisation s’effectue en sélectionnant dans le pilote d’impression le type de papier utilisé. Un RIP, permet de linéariser l’imprimante en déterminant la quantité d’encre optimale pour le papier choisi.
L.A.B. (espace l.a.b.)
Cette espace est un espace uniforme, donc par définition tout écart entre deux couleurs est égal à l’écart perçu par l’homme : c’est donc un espace proche de l’espace visuel humain.
L’origine de cette espace vient de la propriété suivante : la luminance d’un rayonnement est indépendant de la chromaticité de ce dernier. Une propriété importante de l’espace Lab est qu’il est possible d’obtenir l’information de luminance indépendamment de la chromaticité, alors que dans l’espace RGB, les composantes tri chromatiques sont corrélées.
LCD
Technologie d’affichage nécessitant trois cellules par pixels. La couche de pixels est complétée par un filtre coloré de motifs rouges, verts et bleus. Généralement le filtre est une succession de bandes verticales alternant les trois couleurs. Afin d’améliorer la précision de rendu des couleurs, les bandes RVB sont séparées par une bande noire opaque. Les écrans LCD ont beaucoup progressé en qualité de couleurs et la plupart dépasse l’étendue de couleur (Gamut) sRGB, référence sous Windows, et certains modèles professionnels approchent du gamut NTSC utilisé par la télévision.
LUMINATION
La grandeur qui agit sur les surfaces sensibles est la lumination (encore appelée exposition lumineuse) que l’on définit par le produit d’un éclairement par un temps d’action : L = E.t. L’unité de lumination est le lux.seconde (lux.s).
M ~ Abc ~
MAP MINI
Mise au point minimale : distance la plus courte entre l’objet et le plan de la surface sensible que peut réaliser un objectif. Généralement, la MAP mini est de l’ordre de 10 fois la focale, soit 50 cm pour un objectif de 50 mm par exemple. Mais plus la MAP mini est petite, plus le rapport de grandissement maximum que l’on pourra atteindre sera élevé.
MéTAMéRISME
Modification de la perception visuelle des couleurs en fonction de l’éclairage. Le métamérisme est un phénomène par lequel deux surfaces, paraissant de même couleur sous un certain éclairage et peuvent paraître de couleurs différentes sous un autre éclairage.
MODE DE RENDU
Algorithme des moteurs de conversion des couleurs inséré dans les systèmes d’exploitation et les logiciels de traitement d’images. Le choix d’un mode de rendu indiquera au moteur de conversion comment transformer les couleurs d’un espace source vers un espace cible.
N ~ Abc ~
NIVEAU DE GRIS
Le niveau de gris , en imprimerie , désigne la concentration des points de trame et est donc directement en rapport avec le rendu de l’image. Un niveau de gris va alors varier du blanc au noir . Cela est également valable pour toutes les autres couleurs ( cyan , magenta , jaune ). On fera alors varier la densité du cyan du blanc jusqu’au cyan foncé.
Dans le cas d’une image numérique, le niveau de gris représente l’intensité lumineuse d’un pixel , lorsque ses composantes de couleur sont identiques en intensité lumineuse.
NEF
Nikon Electronic Format. C’est l’extension donnée aux fichiers Raw chez Nikon.
P ~ Abc ~
PAPIER CHIFFON
Papiers fabriqués à partir de tissus ou de fibres de coton. D’excellente qualité, ils offrent une conservation optimisée. Les tissus de coton proviennent des rejets d’usines de textile, du recyclage domestique, etc. Les fibres de coton viennent aussi des linters du coton, duvet du cotonnier qui ne peut servir à l’industrie textile. Les papiers « Photo Rag » sont pur chiffon.
PAPIER COTON
Voir papier chiffon.
PAPIER COUCHé
Les papiers jet d’encre sont recouverts d’un couchage pour optimiser la qualité d’impression de l’image. Le couchage comporte différentes substances selon la finition souhaitée: mate, satinée, brillante, etc. Il peut aussi agir sur la blancheur du papier.
PAPIER COUCHé MAT
Papier comportant un couchage de particules minérales de finition mate qui optimise l’impression: les encres ne rentrent pas dans la fibre du papier, elles sont bien absorbées et ne diffusent pas dans la couche, leur séchage est amélioré, elles résistent mieux aux UV et aux agressions ambiantes que les papiers brillants ou satinés.
PAPIER COUCHé MICROPOREUX
Technologie utilisée pour beaucoup de papiers brillants, perlés et satinés. Ils sont conçus pour les encres à pigments. Leur couche est composée de particules minérales (silicates, alumines), créant une surface poreuse. Les encres pénètrent rapidement la couche poreuse et le séchage en surface est immédiat. Plus sensibles à la pollution atmosphérique, notamment l’ozone, une protection sous un verre optimise leur permanence. Les tirages réalisés avec des encres à colorants sur les papiers microporeux sont moins stables qu’avec les papiers polymères dilatables. Les papiers Epson Premium Photo et llford Galerie Smooth sont microporeux.
PAPIER COUCHé POLYMÈRE
Technologie employée pour les papiers brillants, perlés et satinés, optimisée pour les encres à colorants. On dit aussi papiers dilatables (« swellable » en anglais). La couche des papiers polymères est constituée.
PAPIER RC
RC signifie « Resin coated ». Comme les papiers photo argentiques RC, beaucoup de papiers jet d’encre sont constitués d’une âme en papier recouverte de polyéthylène, sur lequel est effectué le couchage polymère ou microporeux de gélatine, de polymères et de cellulose. L’encre est absorbée par gonflement et le séchage est plus lent qu’avec les papiers microporeux. La permanence de l’image est optimisée avec les encres à colorants qui résistent mieux aux gaz atmosphériques et à l’ozone. Les papiers polymères ne conviennent pas aux encres à pigments. Les papiers HP et llford Galerie Classic sont des papiers polymères.
PH
Abréviation de « potentiel d’hydrogène ». Le pH indique la concentration en ions hydrogène d’une solution. Sur une échelle de 0 à 14, un pH 7 indique la neutralité de la solution. En dessous de 7 la solution est acide. Au-dessus de 7, la solution est alcaline. Les acides dégradent les papiers.
PIéZOéLECTRIQUE
Technologie employée sur de nombreuses imprimantes jet d’encre. Elle consiste à expulser de microscopiques gouttes d’encre grâce à la dilatation d’un cristal situé dans la tête d’impression quand il est soumis à un champ électrique.
PIQUé
C’est ainsi que l’on appelle la sensation de netteté visuelle d’une image. Sur le plan technique, le piqué dépend de la capacité de l’objectif à restituer les plus fins détails d’un objet (on appelle cela le pouvoir séparateur). Toutefois, il est également tributaire du contraste de ces détails. En effet, le piqué est un savant compromis entre le pouvoir séparateur et le micro-contraste. Il existe des instruments spécifiques afin de mesurer ces deux paramètres pour chaque détail … mais il est quasiment impossible de dire, entre le pouvoir séparateur et le micro-contraste, lequel est le plus important dans l’absolu. Et pour cause : cela dépend de chaque type d’image et de la vision « culturelle » de l’observateur.
PPP
Points par pouce ou pixels par pouce. C’est l’unité de mesure de la résolution d’impression, correspondant au nombre de points qu’une imprimante peut imprimer par pouce. L’expression pixels par pouce concerne la résolution d’une image numérique.
PROFILAGE
Synonyme de caractérisation.
PROFIL ICC (International Color Consortium)
Pour une définition complète de profil icc.
PROFIL ICC GéNéRIQUE
De nombreux fabricants d’imprimantes fournissent des profils génériques correspondant aux différents papiers disponibles dans leur marque. De la même façon, des fabricants de papier proposent des profils ICC adaptés aux différentes imprimantes disponibles sur le marché. Dans certaines conditions, ces profils donnent des résultats satisfaisants. Mais en aucun cas, ils n’auront la précision d’un profil élaboré spécialement pour l’imprimante l’encre et le papier que vous utilisez.
PROFONDEUR DE CHAMP
Théoriquement, lorsqu’on effectue la mise au point, il n’existe qu’un seul plan, perpendiculaire à l’axe de prise de vue, qui soit net. Toutefois, on constate qu’il existe une zone de netteté en avant et en arrière de ce plan de mise au point. Cette zone, appelée profondeur de champ (PDG), est liée au pouvoir séparateur limité de l’œil. Les formules mathématiques qui permettent de la calculer sont plus qu’approximatives puisque la PDG dépend de nombreux paramètres (et notamment la distance d’observation de l’image finale). Reste que la PDG s’accroît lorsque l’on ferme le diaphragme. La PDG augmente également lorsqu’on diminue le grandisse-ment: à distance de prise de vue donnée, elle augmente donc lorsqu’on utilise une focale plus courte et à focale identique, elle est plus grande aux longues distances.
PROFONDEUR DE COULEUR
Voir PROFONDEUR D’éCHANTILLONAGE
PROFONDEUR D’éCHANTILLONAGE
Elle correspond au nombre de bits sur lesquels sont codées les informations de chaque composante colorée (rouge, vert ou bleu) de chaque pixel. Plus elle est grande et plus on aura de niveaux de nuances entre le blanc et le noir. En Jpeg, elle est de 8 (2 puissance 8 = 256 niveaux), soit à peine plus que ce que l’œil peut en discerner, il a donc l’impression de tons continus, mais la retouche des fichiers est difficile du fait du peu d’information disponible. En Raw, elle est en général de 12 bits (4096 nuances) voire 14 ou 16 bits. La dynamique de l’image est aussi (en partie) liée à la profondeur de couleur.
PSAM
Il s’agit de la quadrette d’exposition qui photo d’action. En mode « A » (Av sur équipe tous les reflex numériques et certains modèles), on choisit le! 20 % des compacts haut de gamme, diaphragme d’ouverture et c’est la Le mode « P » correspond au mode Pro- vitesse qui s’ajuste. Parfait pour des gramme (généralement décalable), paysages où l’on veut contrôler sa proidéal pour la photo de famille. En mode fondeur de champ. Enfin, en mode « M » « S » (aussi appelé Tv), on choisit sa (manuel ») on fait coïncider soi-même vitesse d’obturation et la valeur de la vitesse et l’ouverture. Destiné aux diaphragme s’adapte (dans la mesure utilisateurs experts et aux images du possible). C’est le mode destiné à la délicates à exposer.
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RAW
Format d’enregistrement des données (pratiquement) brutes du capteur, avant leur conversion. Bien que le poids des fichiers soit beaucoup plus élevé qu’en Jpeg et sature rapidement les cartes mémoire, ce mode d’enregistrement présente de nombreux avantages. La profondeur d’échantillonnage est bien supérieure à celle du Jpeg (entre 12 et 16 bits en Raw selon les appareils contre 8 en Jpeg) et autorise une souplesse de correction d’exposition, couleurs, contraste… que n’offrira jamais le Jpeg. En revanche, les fichiers Raw ne sont pas directement exploitables par les ordinateurs, imprimantes, etc., il est nécessaire de les convertir en Jpeg ou Tiff avant de les exploiter. Notez que chaque marque et pratiquement chaque appareil photo utilise un format qui lui est propre et se montre donc incompatible avec les autres. Les marques offrent (sauf Nikon) un logiciel adapté au traitement de ces fichiers avec chaque reflex numérique, mais il existe de plus en plus de logiciels généralistes tels Caméra Raw Converter de Photoshop, Lightroom, Bibble ou encore Aperture qui peuvent traiter des Raw issus de différents appareils.
RéSOLUTION
Une image numérique est constituée de pixels . Un pixel n’a pas de taille bien définie. Pour représenter la taille d’un pixel, il faut connaître la résolution utilisée pour représenter ce pixel. La résolution définit le nombre de pixels par unité de longueur ( centimètre ou pouce ). La résolution d’une image numérique s’exprime en PPI (Pixel Per Inch) ou PPP (Pixels Par Pouce). La résolution d’impression d’une imprimante se détermine en DPI (Dot Per Inch) ou PPP (Points Par Pouce).
En français, il est dangereux de faire l’amalgame entre Pixel Par Pouce et Points Par Pouce (PPP >< PPP). La nuance est que le nombre de pixels utile à l’image sert à fabriquer les points de la trame imprimée.
Lors de l’impression, les pixels affichés à l’écran sont décomposés en points d’encre pour former une trame. D’où la nécessité d’avoir plus de pixels sur la surface représentée. En général, on normalise la résolution d’une image à 300 Pixels Par Pouces (ou PPP). L’œil ne permettant pas de voir la différence de qualité au dessus de ces 300 PPP, les imprimeurs ont donc généralisé cette règle.
RVB/RGB
Rouge vert bleu , abrégé RVB ou RGB de l’ anglais red green blue , est un format de codage des couleurs.
Elles sont utilisées en vidéo, pour l’affichage sur les écrans, dans les logiciels d’imagerie, dans les scanners et la majorité des imprimantes jet d’encre.
À l’impression, les encres utilisées sont CMJN (cyan, magenta, jaune, noir), mais pratiquement toutes les imprimantes jet d’encre sont RVB, c’est à dire qu’elles utilisent des encres CMJN mais avec un codage RVB des couleurs.
RIP
Raster Image Processor. Logiciel qui remplace le pilote d’impression d’origine et permet d’imprimer de plus grands formats. Il permet surtout de linéariser une imprimante et de simuler une impression sur une presse d’imprimerie. La plupart des RIP sont aujourd’hui compatible avec les profils ICC.
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SATURATION
Intensité d’une couleur.
SéCHAGE
Les papiers microporeux offrent un séchage instantané. Les papiers polymères nécessitent un temps plus long. Pour accélérer le séchage après l’impression, le tirage doit rester à plat dans un endroit sec et bien ventilé.
SUPPORT
Les papiers jet d’encre se répartissent en deux grandes familles: les papiers RC et les papiers fibre, à base de coton ou de pâte à bois.
SURFACE
On distingue trois catégories de surface (deux en papier RC, une en papier Fine Art). La première concerne la surface brillante. Les autres rassemblent les papiers qui ont une très légère structure: surface satinée, perlée, ou semi-mate. Les papiers de type beaux-arts possèdent des surfaces qui vont du lisse au très texture.
SPECTROPHOTOMETRE
Un spectrophotomètre est un appareil permettant de mesurer un spectre suivant les longueurs d’onde ou les masses de ces constituants. Le spectrophotomètre est un instrument qui utilise les propriétés de la couleur par composition chimique pour les mesurer objectivement.
SOFTPROOFING
Voir épreuvage écran.
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TRAME
En imprimerie , la trame correspond à un maillage de points permettant de reproduire les similis mesurée en linéature (points par pouce). Il existe deux types de trame : la trame dite classique et la trame dite stochastique ou aléatoire.
La trame classique est déterminée par un nombre de points fixe et on fait une variation de l’ amplitude afin d’avoir différents niveau de gris . Elle limite malheureusement l’utilisation de quatre couleurs primaires . Au delà, un phénomène de moiré apparaît.
La trame stochastique est déterminée par une taille de point fixe (bien plus fine que la trame classique) dont on fait varier la fréquence pour accéder aux différents niveau de gris . Cette trame est principalement utilisée par les imprimantes à jet d’encre et évite le phénomène de moiré . Elle permet alors d’utiliser plus de couleurs primaires, afin d’améliorer le gamut . On peut alors utiliser les 6 couleurs primaires cyan , magenta , jaune , orange , vert et noir (on peut aussi monter jusqu’à 12 encres). Elle pose cependant des problèmes en offset , à cause de l’ engraissement du point de trame qui modifie alors le pourcentage de couverture de l’encre.
TEMPERATURE DE COULEUR (voir également : balance des blancs)
La température de couleur permet de déterminer la couleur d’une source de « lumière blanche ». Elle se mesure en kelvins . La couleur d’une source lumineuse est comparée à celle d’un corps noir théorique chauffé entre 2 000 et 10 000 K, qui aurait dans le domaine de la lumière visible un spectre d’émission similaire à la couleur considérée.
La couleur apparente d’une source lumineuse varie du rouge orangé d’un soleil couchant (2000 K) au blanc bleuté d’un ciel boréal (10000 K). Cette variation de couleur de la lumière dans une même journée n’est que difficilement reproductible par la lumière artificielle et souvent avec des appareils complexes et coûteux. Elle relativise la notion de normalité de la lumière naturelle.
Pour apprécier l’aspect et la qualité de la lumière il convient d’associer à la température de couleur l’indice de rendu de couleur ou IRC, chiffre entre 0 et 100 qualifiant le respect des couleurs.
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VIGNETAGE
Contrairement à ce qu’on lit ici ou là, le vignetage n’est pas une aberration car c’est un « simple » problème de couverture de l’objectif. Il se traduit par un assombrissement, que l’on peut mesurer, en indices de lumination (IL) des coins de l’image par rapport au centre. Le vignetage est un phénomène naturel, qui affecte plus les courtes focales que les longues. La quantité de lumière reçue par une surface (sensible en l’occurrence) dépend en effet de l’angle que font les rayons lumineux qui lui parviennent avec sa perpendiculaire. Plus l’angle est grand, plus la perte est importante (elle varie en fonction du cosinus, puissance 4, de l’angle). Cet angle sera d’autant plus important que la focale est courte (on ne les appelle pas « grand-angle » pour rien…) et que la lentille postérieure de l’objectif est proche de la surface sensible. Ce dernier point explique pourquoi les courtes focales des systèmes télémétriques génèrent plus de vignetage que celles dédiées aux reflex. Mais à ce vignetage naturel, s’ajoute un vignetage dû à la conception de l’objectif. Le vignetage diminue systématiquement (mais plus ou moins vite…) lorsqu’on diaphragme l’objectif. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’on a affaire à un vignetage du photographe qui utilise un pare-soleil pas adapté ou qui a placé trop de filtres sur son objectif! Le vignetage se corrige bien en post-traitement: certains logiciels micro-informatique (DxO, Nikon Capture…) ou embarqués (système anti-vignetage Olympus) le corrigent plus ou moins automatiquement.